CHRONOLOGIE DE LA LUTTE DES SANS-PAPIERS  (MARS A DÉCEMBRE 1996)

* Le 18 mars 1996, à Paris : occupation de l’église Saint-Ambroise (Paris 11è) par plusieurs centaines de sans papiers africains (dont femmes et enfants) qui demandent leur régularisation.

* Le 21 mars, Mgr J.M. Lustiger se rend sur place pour discuter avec les familles. Dans le même temps une délégation des sans papiers  est reçue à Matignon. Elle demande vainement la désignation d’un médiateur.

* Le 22 mars, à l’aube, évacuation de l’église St-Ambroise par la police. Après avoir manifesté plusieurs heures devant la mairie du 11è, les sans papiers investissent le gymnase Japy tout proche.

* Le 24 mars, tôt le matin le gymnase Japy est à son tour évacué par la police sur réquisition du Maire de Paris. Tout le monde est interpellé et emmené au centre de rétention de Vincennes où ne seront gardés que les célibataires. Ceux qui ont été relâchés s’installent toute la journée sur la place de la mairie du 11è.

* Du 25 au 27 mars, en attendant de trouver un plus adapté les sans papiers sont accueillis tantôt dans les locaux des Editions La Brèche (Paris 12è), puis dans ceux de Droits Devant!, puis dans une salle Paroissiale du 15è, puis dans ceux de SUD PTT, pour finalement se retrouver à la Cartoucherie de Vincennes.

* Le 28 mars, un charter affrété par le ministère de l’intérieur reconduit 52 Maliens à Bamako, parmi lesquels 7 arrêté lors de l’évacuation de l’église St-Ambroise.

* Le 30 mars, une manifestation de soutien aux sans papiers réunit de deux à trois milles personnes à Paris.

* Le 5 avril, à Morlaix, deux familles de demandeurs d’asile déboutés, l’une bulgare l’autre zaïroise, sont menacées de reconduite à la frontière par la préfecture du Finistère. La population les soutien.

* Le 6 avril, à Paris, un “ collège de médiateurs ” se met en place à la demande des trois cent sans-papiers, “ réfugiés de St Ambroise ”, qui souhaitent qu’une négociation s’engage avec les pouvoirs publics.

* Le 8 avril, le collège des médiateurs demande au Gouvernement la suspension de toute mesure d’éloignement du territoire à l’encontre des “ sans-papiers de St Ambroise ” pour permettre de trouver des solutions humainement acceptables.

* Le 10 avril, les “ sans-papiers de St Ambroise ” quittent la Cartoucherie pour un entrepôt partiellement désaffecté de la SNCF, rue Pajol dans le XVIIIè arrondissement de Paris avec l’aide de la CFDT-Cheminots et le soutien de la CGT et de SUD.

* Le 15 avril, à Versailles, huit parents étrangers d’enfants français entament une grève de la faim dans la Cathédrale Saint-Louis et avec l’accord de l’évêque.
* Rassemblement devant l’Assemblée Nationale. contre le projet Toubon

* Le 20 avril, à Paris, Forum-débat et musique à Pajol

* Le 25 avril, à Versailles, une délégation de grévistes de la faim et du comité de soutien, dans laquelle figure l’évêque, est reçue à la préfecture. Les propositions du préfet étant jugées insuffisantes, notamment en faveur des parents d’enfants français de nationalité algérienne, la grève se poursuit.

* Le 26 avril, à Versailles, le préfet des Yvelines écrit au comité de soutien qu’il accordera une carte de résident de dix ans et aux algériens, un titre de séjour d’un an.
 
* Le 29 avril sont rendus publiques les dix critères des médiateurs

* Le 1er mai les sans papiers participent à la manifestation syndicale.

* Le 2 mai, à Morlaix, le ministère de l’intérieur indique par lettre à certains élus que les demandes d’asile territoriales sont à l’étude. 
* A Paris, cinquante cinq des trois cent “ réfugiés de St Ambroise ” entament une grève de la faim, rue Pajol,  pour l’ouverture de négociations. 

* Le 4 mai journée Portes ouvertes et forum débats à Pajol. 
* A Colombes, constitution d’un collectif des sans-papiers. Il définit des exigences qui reprennent les critères proposés par les médiateurs de Paris à Matignon.

* Le 6 mai, quatre membres du collège des médiateurs sont reçus par des collaborateurs de Matignon.
* En Seine-St-Denis, rassemblement devant la préfecture de Bobigny à l’appel de la coordination départementale pour le droit des étrangers à vivre en famille.

* Le 9 mai, à Toulouse, six étrangers entament une grève de la faim à l’église du Sacré Coeur. Il s’agit de cinq parents d’enfants français et d’un parent d’enfant étranger.

* Le 11 mai, à Paris, les femmes de Pajol  manifestent prés de Matignon et demandent à être reçue en délégation

* Le 14 mai, à Colombes, réunion publique des sans-papiers du département. Des élus se joignent au mouvement.
*A Lyon, l’association Jeunes Arabes de Lyon et Banlieue (JALB) écrit au préfet pour lui rappeler son engagement à réexaminer tous les dossiers de parents d’enfants français du département, en particulier des algériens.

* Le 15 mai, à Colombes, le préfet fait savoir informellement au comité de soutien qu’il est disposé à étudier les dossiers des sans-papiers au cas par cas. Le collectif écrit au préfet pour lui demander un entretien.

* Le 20 mai deux cent cinq sans papiers (sur 277) sont choisis pour être convoqués entre le 28 mai et 10 juin.
* A Besançon, le Collectif de défense des droits et libertés des étrangers lance un appel et demande le réexamen des cas de sans papiers.

* Le 21 mai à Paris, les grévistes cessent provisoirement leur mouvement. Un meeting est alors organisé à Pajol

* Le 22 mai sont organisées des manifestations départementales (Paris, Nanterre et Bobigny)

* Le 23 mai, à Longjumeau, un coupe de zaïrois, demandeurs d’asile déboutés, s’engage dans une grève de la faim pour obtenir sa régularisation.
* Manifestation à Toulouse.

* Le 25 mai action symbolique à l’Arc de triomphe, et Forum débat à Pajol.

* Le 27 mai, à Toulouse, la grève de la faim est interrompue, le préfet ayant accepté par écrit de délivrer des cartes de salarié d’un an sans production de contrat de travail et renouvelable de plein droit.

* Le 31 mai - Le 1er juin, à  Nantes, soixante-quinze personnes se sont engagées dans un jeûne de vingt quatre heures sur le parvis de la cathédrale.

* Le 1er juin, Marseille manifestation en préparation de l’initiative nationale du 15 juin.

* Le 3 juin, à Colombes, le Collectif des sans-papiers notifie au préfet ses revendications.
* A Longjumeau, la grève de la faim des deux demandeurs d’asile zaïrois prend fin.

* Le 4 juin, à Lyon réunion débat sur les sans papiers.

* Le 5 juin, à Nantes, la Coordination 44 pour le droit de vivre en famille est reçue par le Préfet.

* Le 7 juin, à Lille, sept pères étrangers d’enfants français entament une grève de la faim.

* Le 8 juin, en Seine-St-Denis, une trentaine de membres de familles du département sont accueillis dans un local paroissial de Saint-Denis, d’où ils entendent sortir quant ils auront été régularisés.

* Le 10 juin, à Lille, le médiateur départemental de la République rend visite aux grévistes.

* Le 11 juin, dans le Val-de-Marne, à l’appel de trois collectifs antiracistes du département, une réunion rassemble des membres de famille étrangères à Créteil en vue de faire le point sur leur situation et de demander à la préfecture de régler leur cas.
* A Lyon, douze algériens, dont dix parents d’enfants français, engagent une grève de la faim dans les locaux du JALB.

* Le 12 juin, à Colombes, rassemblement du Collectif des Hauts-de-Seine au pied de l’Arche de la Défense.

* Le 13 juin, à Nantes manifestation en solidarité avec les sans papiers

* Le 15 juin, à Paris, les “ sans-papiers de l’église St-Ambroise ” défilent en tête de cortège à la manifestation organisée contre les projets de loi Toubon/Débré. Manifestations dans d’autres villes et régions.
* A Lille, la manifestation soutient les revendications des grévistes de la faim.
* Réunion à Pajol pour constitution de la coordination Ile de France

* Le 18 juin, dans le Val-de-Marne, le collectif unitaire antiraciste du Val-de-Marne organise une manifestation, suivie d’une conférence de presse à Créteil.
* A Paris, une centaine de familles regroupées au sein d’un Collectif pour le Droit de Vivre en Famille sont accueillies par la paroisse St Hippolyte (Paris XIIIè).

* Le 19 juin, en Seine-St-Denis, quinze personnes parmi les occupants de la salle Saint-Denys décident d’entamer une grève de la faim.

* Le 22 juin, à Paris, manifestation de République à Pajol
* A Lyon, manifestation contre le G7. Les sans papiers de Paris y participent

* Le 23 juin, à Lille, les grévistes décident de suspendre leur action.
* A Créteil (94), un jeûne de soutien à la Maison des Associations.

* Le 24 juin, à Lyon, les grévistes suspendent leur action.
* A Paris, une délégation du Collectif pour le Droit de Vivre en Famille installé à l’église St -Hippolyte est reçue par Danièle Mitterrand.

* Le 25 juin, à Paris, Mgr Frikart, évêque auxiliaire de Paris et le Pasteur Steward, président de la Fédération protestante de Paris se rendent à St l’église St-Hippolyte.
* A Lille, le préfet du Nord délivre aux grévistes de la faim des récépissés provisoires.
* A Créteil, rassemblement devant la préfecture.

* Le 26 juin, communiqué du Ministère de l’Intérieur
* A Bobigny manifestation devant la préfecture.
* A Lille, manifestation, Place de la République.

* Le 28 juin, à Paris, les sans-papiers de Pajol occupent l’église St Bernard (Paris XVIIIè).
* Une manifestation de la République à la rue Pajol rassemble les différents mouvements de sans-papiers de la région parisienne, regroupés en Coordination régionale Ile-de-France.
* Dans le Val-de-Marne, un jeûne de vingt-quatre heures est organisé à l’église de Créteil.

* Le 29 juin, à Paris, une centaine de chrétiens du diocèse organisent un jeûne de solidarité avec les sans-papiers de l’église St-Hippolyte. Au cours de cette journée, le Collectif reçoit la visite de Mgr Lustiger. 
* Le collectif 93 reçoit le soutien des UD de quatre syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FSU).

* Les 29-30 juin, en Seine St-Denis, les familles s’installent pour le week-end dans la basilique de St Denis.
* A Besançon, un jeûne de solidarité avec les sans-papiers est organisé pendant le week-end à l’église Notre-Dame. “l’appel des sans-papiers de Besançon ” est signé par mille cinq cent personnes.

* Le 1er juillet, conférence de presse, à Paris du collège des médiateurs.
* A Paris, huit personnes du Collectif pour le Droit de Vivre en Famille installé à l’église St Hippolyte décident d’entamer une grève de la faim.
* A Colombes, une délégation du Collectif est reçue par la préfecture des Hauts-de-Seine.

* Le 2 juillet, à Créteil, rassemblement devant la préfecture pour appuyer les délégations.

* Le 3 juillet, à Paris, à l’initiative de la Coordination Ile-de-France, une manifestation est organisée.
* Des médecins, chercheurs et universitaires lancent un appel contre les projets Debré-Toubon

* Le 5 juillet, à Paris, dix personnes à l’église St Bernard entament une grève de la faim.
* A Paris, manifestation de deux à trois mille personnes.
* A Lille, un “ Appel ” est lancé pour la constitution d’une coordination nationale
* A Créteil, rassemblement devant la préfecture pour appuyer les délégations.

* Le 7 juillet, à Créteil (94) jeûne de solidarité à la Maison des associations pour réclamer un moratoire sur les expulsions.

* Le 9 juillet, publication de la einième circulaire sur les parents étrangers d’enfants français et adressée aux préfets.

* Le 10 juillet, à Nantes, conférence de presse sur la situation des Guinéens parents d'enfants français que la préfecture refuse de régulariser.
* A Nîmes, rassemblement devant la préfecture. Une délégation est reçue.

* Le 11 juillet le Conseil des Eglises Chrétiennes de France appellent à la relance de la médiation.
* A Versailles, rassemblement devant la préfecture pour attirer l'attention sur les nombreux dossiers en instance dans les associations du département.

* Le 12 juillet, à Paris, rassemblement (tous les jeudis) à République.
* Conférence de presse à la bourse du travail à Paris et occupation symbolique du lieu.
* A Valence, quarante personnalités observe un jeûne de solidarité avec la famille Sellami, menacée de reconduite à la frontière malgré une décision du Tribunal Administratif.

* Le 13 juillet, Jeûne de solidarité à St-Bernard et Bal des sans papiers à Pajol.

* Le 14 juillet, à Tours, trois Zaïrois et un Algérien entament une grève de la faim au presbytère de l'église St-Paul au Sanitas.

* Le 18 juillet, une délégation des sans papiers se rend au Parlement Européen.

* Le 20 juillet, à Paris, 1er réunion de la coordination nationale, à la Bourse du Travail.

* Le 25 juillet, à Paris, réunion des associations issues de l’immigration pour organiser leur soutien au sans papiers.

* Le 27 juillet, à Paris, meeting des sans papiers à la Bourse du Travail.

* Le 5 août, H. Leclerc, président de la LDH est reçu par le Ministre de l’Intérieur

* Le 7 août, à Paris plus d’un millier de personnes au rassemblement de la Tour Eiffel contre les charters.

* Le 8 août, deux charters partent pour la Tunisie, le Mali.

* Le 10 août, thé républicain à Pajol. Debré annonce son intention d’accélérer le rythme des charters

* Le 12 août, à Paris, 300 CRS évacuent de force les 10 grévistes de St-Bernard. Le soir même un rassemblement est organisé devant la préfecture de police.

* Le 13 août, associations, syndicats partis politiques dénoncent l’attitude du gouvernement. Des jeûnes de solidarité commencent en nombre autour de l’église.

* Le 15 août, à Paris messe des sans papiers à l ’église St-Bernard. L’opinion sympathise avec eux.

* Le 17 août, à Paris  première assemblée générale du 3éme collectif.
* A Paris, six syndicats d'Air France (CFDT, SNPIT, CGT, UGICT, SNPNC, USPNT) refusent toute utilisation des appareils de la compagnie pour des expulsions de sans papiers.

* Le 18 Août, L. Jospin lance un appel à la négociation.

* Le 19 août, à l’initiative de R. Hue du PCF, un appel solennel au Président de la République est signé par tous les leaders de la gauche et des verts
* Les syndicats (CFDT, CGT, FSU FEN) d’un côté, les médiateurs de l’autre ainsi que les associations du soutien lancent des appels communs.

* Le 20 août,  G. De Robien, président du groupe UDF à l’Assemblée Nationale tente de relancer les négociations

* Le 21 août, manifestations dans plusieurs villes de France. 5000 personnes à Paris.

* Le 22 août, Alain Juppé, après avoir consulté le conseil d’état, déclare que le mouvement “ n’a plus de raisons d’être ”
* A Paris un groupe de comédiens publie dans le “ Monde ” un appel “ un peu de dignité ”.

* Le 23 août, 1500 policiers, CRS et gardes mobiles investissent les 18ème arrondissement de Paris. L’évacuation des réfugiés de St-Bernard et des grévistes a lieu brutalement. Tous les occupants sont placés en rétention administrative ou en garde à vue.
* Dès l’annonce de l’évacuation la solidarité s’organise autour de l’église.
* Le soir même plus de dix mille personnes manifestent de la République à Barbés.
* A Lille, constitution du “ Comité des sans papiers ”. Le même jour rassemblement.

* Le 24 août, manifestations à l’aéroport d’Evreux contre les charters.

* Le 27 août, manifestations à Nantes, St.-Nazaire, Bar le Duc...

* Le 28 août, deux charters vers la Tunisie, le Zaïre,  le Mali et le Sénégal.
* A Paris, manifestations contre les  charters.
* Le manifestations devant les préfectures à Poitiers et à Nîmes.
* Protestations devant les ambassades de France à  Rome, Amsterdam

* Le 29 août, à Roissy, à l’appel des syndicats CFDT et CGT, manifestation d’un millier de personnes contre les expulsions par charters. 

* Le 30 août, à Tunis déclarations de la LTDH et du syndicat UGTT contre les expulsions par charters.

* Le 31 août, à Nice, manifestation en soutien aux sans papiers et contre les charters de la honte.

* Le 5 septembre, à Paris, rassemblement à République. C’est les “ jeudis des sans papiers ”.
* Réunion, à Paris de la coordination régionale Ile de France.

* Le 6 septembre, campagne  nationale et rassemblements devant les agences d’Air France.

* Le 7 septembre, Nancy, meeting de soutien aux sans papiers

* Le 8 septembre, Bobigny, rassemblement de 300 personnes du collectif 93 devant la préfecture

* du 9 au 13 septembre. semaine nationale d’action dans de nombreuses pour l’extension du mouvement.

* Le 12 septembre. journée nationale de rassemblements devant les préfectures.
* A Paris, les sans papiers déménagent au 32, rue du Fg Poissonnière.

* Le 12 septembre, à Bobigny (93) manifestation du collectif 93
* A Lille, les sans papiers s’installent dans les locaux de l’église réformée.
* A Paris, le 3ème collectif occupe les locaux du centre de réception des étrangers. Une “ négociation ” a lieu avec le responsable du service des étrangers de la préfecture.

*  Le 18 septembre, à Strasbourg rencontre avec le Parlement Européen.

* Le 19 septembre, à Paris, rassemblement puis manifestation de République à Bastille.

* Les 19 et 20 septembre, à Paris réunion avec les ligues des droits de l’homme des pays d’Afrique.

* Le 19 septembre, résolution du Parlement Européen en faveur des sans papiers.

* Le 21 septembre, à Paris, journée Portes ouvertes au 32, rue du Fg Poissonnière.

* Le 22 septembre, départ d’une délégation d’associations (FASTI, GISTI, CIMADE, CCFD, Droit Devant) au Mali, à propos des expulsés.

* Le 24 septembre, à Luxembourg, résolution favorable aux sans papiers de l’Assemblée Paritaire des parlementaires ACP et Union Européenne.

* Le 26 septembre, à Lyon, manifestation de soutien aux sans papiers.
* A paris, déclaration commune des syndicats (CFDT, CGT, FEN, FSU) appelant à la manifestation du 28.

* Le 27 septembre, à Bamako au Mali, un concert de solidarité avec les sans papiers et les expulsés par charters

*  Le 28 septembre, manifestations à Paris et dans de nombreuses autres villes.
* A Bamako (Mali) marche nationale de protestation contre les charters de la honte.

* Le 1er octobre, le 3ème Collectif de Paris envoi un mémorandum à la préfecture.

* Le 10 octobre, à Lille débute une grève de la faim de 30 personnes.

* Le 14 octobre, à Bobigny le 3ème collectif  organise un rassemblement devant la préfecture contre les rétentions

* Le 16 octobre, à Paris, décès de Amara FOFANA un des grévistes de la faim.

* Le 25 octobre, rassemblement à Paris suivi d’une veillée à la mémoire de FOFANA.

* Le 27 octobre, à Paris réunion de la coordination nationale.

* Le 29 octobre, occupation du bureau de réception des étrangers dans le 10ème à Paris, organisée par le 3ème collectif. Evacuation par la police et arrestation de 447 personnes.

* Le 30 octobre, le 29è charter expulse des sans papiers vers le Zaïre et le Maroc.
* A Paris rassemblement et manifestation de république au 32, rue du Fg Poissonnière.

*  Le 5 novembre, à Lille, la grève de la faim est suspendue.

* Le 6 novembre, adoption par le conseil des ministres du projet de loi Debré.

* Le 10 novembre, une Marche régionale a lieu de Lille à Paris

* Le 9 novembre, les collectifs du 92 et du 93 se rassemble sur le pont qui relie les deux départements.

* Le 11 novembre, à Paris, le Théâtre de l’Odéon est occupé par les sans papiers. Cette initiative a été vivement critiqué par les sans papiers qui l’ont vécu comme une manipulation contre les zapatistes qui tenaient une réunion publique ce jour là.

* Le 12 novembre, le collectif de St-Bernard est reçu par le ministère de l’intégration.

*  Le 13 novembre, à Bobigny, rassemblement du collectif 93, à la préfecture pour déposer une seconde liste.

* Le 14 novembre,  à Paris manifestation du 3ème collectif contre l’expulsion des turcs vers la Turquie.

* Le 17 novembre, à Paris organisation de “ 6 heures avec les sans papiers ”.

* Le 20 novembre, à Paris, journée des droits de l’enfant, à l’AGECA.
* Les 23 et 24 novembre, convention nationale de SOS Racisme. La stratégie des “ quotas ” est proposée par la direction mais largement refusée par les militants.

* Le 27 novembre, à Bobigny le collectif 93 se rassemble à nouveau devant la préfecture.

* Le 30 novembre, à Paris manifestation nationale. Forte participation des sans papiers mais faible soutien.

* Le 1er décembre, réunion de la coordination nationale.

* Le 13 décembre, rassemblement à l’UNESCO. Les sans papiers sont évacués par la police.

* Le 17 décembre, rassemblement devant l’Assemblée Nationale contre le projet Debré.

* Le 24 décembre, veillée de Noël à la Cartoucherie de Vincennes et à la Basilique de St-Denis.

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